Intermed - Un fils en or
Anil est le fils aîné d’un « chef de clan » d’un petit village du Gujarat. Destiné à prendre la suite de son père qui officie comme juge de paix de sa communauté, Anil sort du droit chemin et, excellent élève, poussé par son père, entame des études de médecine qu’il part achever aux Etats-Unis. Pendant ce temps-là la vie continue au Gujarat et les écarts se creusent, les drames se nouent…On suit alors le parcours d’Anil, tiraillé entre sa culture d’origine et celle qu’il découvre au Texas et à laquelle il a tant rêvé. Dans ces incessants et parfois douloureux allers-retours entre les deux, sur fond de gardes épuisantes, de chefs de service retors et de camarades prêts à tous les coup-bas pour obtenir des bourses de recherche, Anil questionne sans cesse sa vocation pour la médecine. Un questionnement qu’il découvre universel…
Ce livre très romanesque (on ne peut s’empêcher d’avoir un petit air de Bollywood en tête et de sentir les effluves de curry et de masala tout au long de la lecture !) réussit le tour de force d’être à la fois très divertissant et de nous proposer, à nous occidentaux, une réflexion originale : quelle est à nos yeux la société la plus violente ? L’américaine où l’intégration est un vain mot, le rejet présent partout et la lutte pour la performance distord toutes les relations humaines ? Ou l’indienne, où les toutes jeunes filles sont mariées de force, séquestrées et torturés par des belles-familles corrompues et ou les traditions étouffent toute aspiration personnelle ? Pour une fois, cette interrogation est vue par les yeux d’un auteur indien. Les réponses sont donc un peu moins tranchées que d’habitude…
Ce livre très romanesque (on ne peut s’empêcher d’avoir un petit air de Bollywood en tête et de sentir les effluves de curry et de masala tout au long de la lecture !) réussit le tour de force d’être à la fois très divertissant et de nous proposer, à nous occidentaux, une réflexion originale : quelle est à nos yeux la société la plus violente ? L’américaine où l’intégration est un vain mot, le rejet présent partout et la lutte pour la performance distord toutes les relations humaines ? Ou l’indienne, où les toutes jeunes filles sont mariées de force, séquestrées et torturés par des belles-familles corrompues et ou les traditions étouffent toute aspiration personnelle ? Pour une fois, cette interrogation est vue par les yeux d’un auteur indien. Les réponses sont donc un peu moins tranchées que d’habitude…