Inspecteur Canardo

Découvrir l’inspecteur Canardo, détective à l’instar de ses homologues américains : alcoolique, la clope au bec, désabusé, c’est se plonger en BD dans des univers moralement détestables et des atmosphères pour le moins noires. Sans risque ? pas si sûr !
L’inspecteur enquête sur nos vies, des faits divers plus ou moins d’actualité où la santé n’est pas oubliée, conflits internationaux, pollution, critique de l’excellence.
On le reconnait à son imperméable et son revolver calibre 38, se déplaçant en Cadillac qu’il échangera contre un article du célèbre Baldingway (pour Hemingway) pour une noble cause.
Une autre particularité est que les personnages sont des animaux anthropomorphes.
C’est un anti-héros, qui prend plaisir d’ailleurs a en railler quelques-uns.
Les premiers épisodes sont amoraux, ensuite l’inspecteur est tout de même du côté des petits, des sans grades, des rêveurs contre les salauds qu’il contribuera à liquider car « il faut bien que les salauds meurent ».