Lorsqu'on regarde la couverture de ce manga, on pourrait s'arrêter aux attributs mammaires totalement invraisemblables de l'héroïne et se dire : non merci !
Ce serait une grossière erreur. Car même cette poitrine qui semble tout droit sortie d'un hentaï* participe de l'histoire très bien ficelée de ce manga. Bizarrement cela ne m’a pas tant gênée que cela et je me suis sentie très proche du héros. Il doit décider en 24 heures de ce que sera sa vie dans les 30 ans à venir. Chaque fois qu'on nous parle de personnages qui partent dans un autre monde ou un autre temps, j'ai toujours la furieuse envie de leur dire que personne ne partirait dans ces conditions : ils ne planifient rien ! Ne pensent jamais aux changements du quotidien, aux implications sociales, politiques ... et sexuelles de leurs décisions. EN-FIN ! ENFIN, un héros qui réagit comme un humain normal et fait marcher sa tête (mais pas de spoil, vous verrez de quoi je parle)!
La deuxième force de ce manga c'est l'effort du scénariste pour créer un monde intéressant (avec un petit goût de Un Yankee à la cour du roi Arthur de Marc Twain, et oui on a le droit d'aimer les classiques ET les mangas). Qui plus est les relations amoureuses du héros avec sa royale épouse font partie aussi des bons côtés du manga : réalistes, sans être "voyeuristes", elles sont loin d'être aussi calculées que l'on aurait pu le craindre (sans être ridiculement nunuches vu que les deux époux se connaissent à peine). Bref, vivement le deuxième tome !!
Aurais-je oublié quelque chose ? Oui, le pitch bien sûr :
Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.
(manganews)
*mot japonais appartenant à la classification des mangas et signifiant pervers, cela se passe de commentaire)