FSM 2017 : Conférence-débat : Les robots au travail : oeuvrer avec les hommes ou à leur place ?
Les robots, considérés pendant longtemps comme symboles d’émancipation et de progrès social, sont désormais accusés de tous les maux : chômage, asservissement de l’homme à la machine, rupture du lien social… Dans un contexte de robotisation toujours plus intense, quelle place pour les robots ? Comment faire en sorte que les robots soient véritablement au service de l’homme et contribuent à une gestion plus « humaine » du temps de travail ? Cette problématique est abordée avec trois interventions d’experts :
Robotisation, numérique : quel avenir du travail dans l’industrie ?
L’industrie française se transforme en profondeur. Confrontée à de nombreux enjeux tels que la concurrence internationale ou les exigences liées au développement durable, elle est également engagée dans une nouvelle révolution industrielle qui repose sur l’introduction de technologies de rupture (impression 3D, cobotique, automatisation, internet des objets, etc.) mais surtout sur la diffusion très large de nouveaux outils numériques. La mise en place de cette « Industrie 4.0 » implique de nouveaux modes de production : fabriquer dans un temps plus court, plus proprement, parfois « sur mesure » à la demande des clients.
Quel sera l’impact de ces mutations sur l’emploi et les compétences ? Peut-on anticiper les métiers de demain ? Comment les organisations et les modes de travail vont-ils évoluer ? L’appareil de formation professionnelle est-il bien équipé pour relever ces défis ? Quelles leçons pouvons-nous tirer de l’exemple allemand ?
Titulaire d’un DEA d’économie internationale de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Louisa Toubal a réalisé de nombreuses études pour des institutions privées et publiques (Xerfi, Mission économique de Londres,..). Au sein de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris où elle a passé cinq années, elle a participé à la réalisation plusieurs ouvrages publiés à la Documentation française sur des questions liées à la croissance des entreprises. Aujourd’hui chef de projet au sein de la Fabrique de l’industrie, elle est co-auteur (avec Thibaut Bidet-Mayer) d’un rapport sur l’évolution du travail industriel et des besoins en compétences à l’ère du numérique.
Thibaut Bidet-Mayer est titulaire d’un master d’économie de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Spécialisé en économie industrielle, il a travaillé chez Xerfi (études sectorielles) avant d’intégrer La Fabrique de l’industrie. Au sein de ce think tank, il a notamment été impliqué dans les travaux traitant de la politique industrielle française et des questions de formation.
Une approche humaine de la transformation robotique
La robotique est considérée par de nombreuses études d’experts comme une technologie d’usage général (General Purpose Technology). Les technologies robotiques seraient amenées à transformer profondément notre travail, nos villes, notre environnement et notre vie quotidienne, voire la place de l’Homme sur la terre. Qu’en est-il aujourd’hui, quelles sont les grandes évolutions en cours et à venir ? Quels sont les enjeux et opportunités de l’introduction de robots ou systèmes robotiques dans de nouveaux domaines d’activité (médical & Santé, Smart Cities, Assistance des personnes, Transport, …) Et si une vision sociétale dans laquelle la robotique est déployée au service des Hommes et de la planète nous permettaient de vaincre nos peurs et de contribuer à une humanité durable ?
Catherine Simon, Présidente d’Innoboro, est consultante en stratégie et business développement international dans le domaine des nouvelles technologies. Diplômée d’EMLYON Business School et coach certifié INSEAD, Catherine a 25 ans d’expérience à un niveau de direction au sein ou au service de PME innovantes dans l’électronique grand public et la robotique. Animée par un intérêt authentique pour la prospective et les innovations qui contribuent positivement à la société, elle fait partie des 100 personnalités qui font la French Tech d’après Challenges (Mars 2014). Elle est lauréate des « Trophées Femmes de l’Economie » 2014 dans la catégorie Nouvelles technologies en Rhône-Alpes. Elle est l’invitée des Echos en 2016 pour l’édition spéciale « La Relève », les Défricheurs qui réunit 200 personnalités françaises résolument tournées vers l’avenir (source Innorobo)
La navigation sociale en robotique
Dans son exposé Olivier Simonin aborde la problématique de la navigation sociale en robotique, c’est-à-dire la capacité d’un robot à se déplacer dans un environnement peuplé d’humains tout en respectant les conventions sociales. La navigation sociale est un prérequis à l’intégration de robots mobiles dans le contexte professionnel ou privé, et plus généralement à la coopération homme-robot. Il examine quelques travaux en cours, qui seront illustrés sur des applications de robots serveurs, de véhicules autonomes et de fauteuil roulant autonome.
Olivier Simonin est Professeur à l’INSA de Lyon, chercheur au Laboratoire CITI et responsable de l’équipe Inria Chroma. Docteur en informatique de l’Université Montpellier II, puis Maître de Conférences respectivement à l’UTBM et à l’Université Nancy I, il travaille depuis une quinzaine d’années sur les techniques de l’intelligence artificielle et leurs applications à la robotique mobile et la coopération multi-robot.
L’industrie française se transforme en profondeur. Confrontée à de nombreux enjeux tels que la concurrence internationale ou les exigences liées au développement durable, elle est également engagée dans une nouvelle révolution industrielle qui repose sur l’introduction de technologies de rupture (impression 3D, cobotique, automatisation, internet des objets, etc.) mais surtout sur la diffusion très large de nouveaux outils numériques. La mise en place de cette « Industrie 4.0 » implique de nouveaux modes de production : fabriquer dans un temps plus court, plus proprement, parfois « sur mesure » à la demande des clients.
Quel sera l’impact de ces mutations sur l’emploi et les compétences ? Peut-on anticiper les métiers de demain ? Comment les organisations et les modes de travail vont-ils évoluer ? L’appareil de formation professionnelle est-il bien équipé pour relever ces défis ? Quelles leçons pouvons-nous tirer de l’exemple allemand ?
Titulaire d’un DEA d’économie internationale de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Louisa Toubal a réalisé de nombreuses études pour des institutions privées et publiques (Xerfi, Mission économique de Londres,..). Au sein de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris où elle a passé cinq années, elle a participé à la réalisation plusieurs ouvrages publiés à la Documentation française sur des questions liées à la croissance des entreprises. Aujourd’hui chef de projet au sein de la Fabrique de l’industrie, elle est co-auteur (avec Thibaut Bidet-Mayer) d’un rapport sur l’évolution du travail industriel et des besoins en compétences à l’ère du numérique.
Thibaut Bidet-Mayer est titulaire d’un master d’économie de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Spécialisé en économie industrielle, il a travaillé chez Xerfi (études sectorielles) avant d’intégrer La Fabrique de l’industrie. Au sein de ce think tank, il a notamment été impliqué dans les travaux traitant de la politique industrielle française et des questions de formation.
Une approche humaine de la transformation robotique
La robotique est considérée par de nombreuses études d’experts comme une technologie d’usage général (General Purpose Technology). Les technologies robotiques seraient amenées à transformer profondément notre travail, nos villes, notre environnement et notre vie quotidienne, voire la place de l’Homme sur la terre. Qu’en est-il aujourd’hui, quelles sont les grandes évolutions en cours et à venir ? Quels sont les enjeux et opportunités de l’introduction de robots ou systèmes robotiques dans de nouveaux domaines d’activité (médical & Santé, Smart Cities, Assistance des personnes, Transport, …) Et si une vision sociétale dans laquelle la robotique est déployée au service des Hommes et de la planète nous permettaient de vaincre nos peurs et de contribuer à une humanité durable ?
Catherine Simon, Présidente d’Innoboro, est consultante en stratégie et business développement international dans le domaine des nouvelles technologies. Diplômée d’EMLYON Business School et coach certifié INSEAD, Catherine a 25 ans d’expérience à un niveau de direction au sein ou au service de PME innovantes dans l’électronique grand public et la robotique. Animée par un intérêt authentique pour la prospective et les innovations qui contribuent positivement à la société, elle fait partie des 100 personnalités qui font la French Tech d’après Challenges (Mars 2014). Elle est lauréate des « Trophées Femmes de l’Economie » 2014 dans la catégorie Nouvelles technologies en Rhône-Alpes. Elle est l’invitée des Echos en 2016 pour l’édition spéciale « La Relève », les Défricheurs qui réunit 200 personnalités françaises résolument tournées vers l’avenir (source Innorobo)
La navigation sociale en robotique
Dans son exposé Olivier Simonin aborde la problématique de la navigation sociale en robotique, c’est-à-dire la capacité d’un robot à se déplacer dans un environnement peuplé d’humains tout en respectant les conventions sociales. La navigation sociale est un prérequis à l’intégration de robots mobiles dans le contexte professionnel ou privé, et plus généralement à la coopération homme-robot. Il examine quelques travaux en cours, qui seront illustrés sur des applications de robots serveurs, de véhicules autonomes et de fauteuil roulant autonome.
Olivier Simonin est Professeur à l’INSA de Lyon, chercheur au Laboratoire CITI et responsable de l’équipe Inria Chroma. Docteur en informatique de l’Université Montpellier II, puis Maître de Conférences respectivement à l’UTBM et à l’Université Nancy I, il travaille depuis une quinzaine d’années sur les techniques de l’intelligence artificielle et leurs applications à la robotique mobile et la coopération multi-robot.
Publié le 22 avril 2017