Le sujet de thèse de Lucie est : « Causes écologiques et évolutives de la phénologie des naissances chez les ongulés. »
Lucie est en 3ème année de thèse, sous la direction de Christophe Bonenfant au Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (Lyon) et de Simon Chamaillé-Jammes au Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (Montpellier). Elle a suivi une prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre) puis des études d'ingénieur agronome à l'ENSAT. Elle a conservé un aspect "écologie" dans ses études à travers un double diplôme Master-Ingénieur avec l'université Paul Sabatier. Après cela a laissé l'agronomie pour s'orienter vers l'écologie des populations et la recherche.
Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse à ce qui concerne la phénologie de la reproduction chez les mammifères, plus précisément la phénologie des naissances chez les ongulés. La phénologie correspond de façon assez générale à l'étude du positionnement dans le temps et de la durée d'un évènement, en lien avec ses facteurs explicatifs et ses conséquences sur les organismes. Dans ce contexte, elle explore des aspects méthodologiques (utilisation des pièges photographiques et des sciences participatives dans la récolte de données de phénologie, description mathématique des différents aspects de la phénologie), mais aussi écologiques (facteurs environnementaux responsable de la variabilité interannuelle de la distribution des naissances, impacts de la période de naissance sur la survie juvénile et le succès reproducteur de la mère) de cette phénologie des naissances. Pour cela, elle se base sur des méthodologies, des types de données variés (revues de littérature, données issues du piégeage photographique, suivi terrain de populations à long terme, ...) et diverses espèces d'ongulés (antilopes africaines, zèbre, chevreuil, ...).
Publié le 27 avril 2021–Mis à jour le 5 février 2022