Noureev : le corbeau blanc

Ralph Fiennes

Jeune prodige du célèbre ballet du Kirov, Rudolf Noureev est à Paris en juin 1961 pour se produire sur la scène de l'Opéra.

Fasciné par les folles nuits parisiennes et par la vie artistique et culturelle de la capitale, il se lie d'amitié avec Clara Saint, jeune femme introduite dans les milieux huppés. Mais les hommes du KGB chargés de le surveiller ne voient pas d'un bon œil ses fréquentations "occidentales" et le rappellent à l'ordre. Confronté à un terrible dilemme, Noureev devra faire un choix irrévocable, qui va bouleverser sa vie à jamais. Mais qui va le faire entrer dans l’Histoire. (Résumé Allociné).

Noureev est un très beau film qui est linéaire pendant 123 min. Cela donne l’impression de regarder un ballet par la précision des gestes et de la lenteur du film : une sorte de chorégraphie. En effet, la photographie est très travaillée et on peut le voir dès le début du film. Cela donne une impression de douceur. Et cette lenteur que certains pourraient ne pas aimer est très bien faite, ce qui permet de ne pas s’ennuyer. Avec en plus une légère « action » avec la fameuse scène de l’aéroport.

Ralph Fiennes ne s’égare pas dans tous les sens avec la personnalité de Noureev qui est à la fois hédoniste, arrogant et rebelle. Avec des flash-back au bon moment le film est juste super à voir.
Pour ceux qui aiment ce genre de film je conseille également le film Black Swan (DR BLA) et aussi l’autobiographie de Noureev (792.8 NOU) disponible à la BU.



Publié le 21 octobre 2020