Confessions d'un automate mangeur d'opium

Fabrice Colin

1899. Paris accueille l'Exposition universelle, symbole d'un développement technologique sans précédent basé sur une nouvelle source d'énergie, l'éther.

Des aérocabs sillonnent le ciel tandis que se multiplient les automates au service des hommes.
Une jeune et talentueuse comédienne, Margo, apprend la mort violente de sa meilleure amie et décide de mener l'enquête, entraînant dans son sillage son frère Théo, médecin aliéniste qui s'intéresse aux effets insoupçonnés de l'éther sur l'esprit humain.
Joli titre, n’est-ce pas ? Une première bonne raison de lire ce livre ! Paru en 1999, il marque l'apparition du steampunk dans la littérature française, et l'on retrouve effectivement de nombreux éléments de ce genre : le XIXe s., les automates et les machines volantes, des apparitions de personnages historiques (de l'écrivain Villiers de l'Isle Adam à la reine Victoria)... L'histoire est narrée alternativement du point de vue de Margo et de Théo, personnages attachants, courageux et rebelles chacun à sa façon. C'est un récit d'aventures plein de rebondissements, que l'on suit avec plaisir sur les pas du frère et de la sœur !



Publié le 26 mars 2020 Mis à jour le 12 juin 2020