FSM 2021 : conférence-débat. « Quels sont les avancées et les dangers qu'apporte le virtuel ? »

Si la Virtual Reality permet de simuler des environnements complexes et improbables, d’améliorer la qualité de certaines formations (ingénieurs, chirurgiens), de réduire les coûts de certains prototypes et de faire gagner du temps, elle a aussi le potentiel de changer les perceptions et les interactions entre personnes, ce qui en fait un sujet d’étude important en sciences sociales. Quels sont les opportunités que permet la réalité virtuelle mais aussi quelles sont ses limites et ses risques ?

Mylène Pardoen (Médaille de cristal du CNRS 2020) est ingénieure de recherche et archéologue en paysage sonore à la Maison des sciences de l'Homme Lyon Saint-Étienne1. Elle est la créatrice et coordinatrice des projets Bretez et NOMADHISS, elle est experte scientifique pour la restauration de Notre-Dame de Paris. Son travail consiste à étudier, analyser des ambiances sonores à partir de sources réelles textuelles et visuelles (plans, gravures, tableaux) et à proposer des modèles virtuels que l’on peut entendre et permettent de recréer les ambiances sonores du passé.

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Daniel Mestre est chercheur senior à l'Institut des Sciences du Mouvement (https://ism.univ-amu.fr/) à Marseille. Il est directeur du Centre méditerranéen de réalité virtuelle (www.crvm.eu) et président de l'Association pour la réalité étendue (www.afxr.org). Ses principaux intérêts de recherche concernent le comportement visuo-spatial, les approches psychophysiques et neuropsychologiques du traitement actif de l'information. La réalité virtuelle et mixte est utilisée comme un outil expérimental pour comprendre les déterminants sensori-moteurs et cognitifs de notre présence au monde, dans les domaines fondamentaux et appliqués.