Innermost

Redjet

Tout commence par la quasi-éradication du genre humain par des monstres mystérieux. On (l’humanité) a gagné cette guerre de justesse et quelques années plus tard tout semble être rentré dans l’ordre.

Dans une ville toute propre et policée pour les chanceux et dans sa banlieue à crever de faim pour les autres. Mais (oh surprise !) nous découvrons que rien n’est réglé et que le danger rode plus que jamais.
Eris Walker, jeune fille de la haute idéaliste et Devil, mystérieux chasseur de galags (c’est le nom des monstres) n’ont rien en commun et n’auraient jamais dû se rencontrer. Sauf que ce jour-là, Eris s’est retrouvée dans les bas-fonds, face à un galag alors que Devil passait dans le coin. L’histoire vous dit quelque chose ? Je ne vous cache pas qu’à première vue tout ça ne brille pas par son originalité. Mais il ne faut vraiment pas s’arrêter à cela car, après tout, un résumé ne brille jamais par son originalité. Ce qui compte vraiment, c’est comment l’histoire est racontée et il faut bien avouer que celle-ci fonctionne très bien. Les personnages principaux et secondaires sont attachants et le héros sombre, blessé et solitaire (oui j’en fait des tonnes) arrive à vous arracher l’ombre d’un sourire de temps en temps. Car l’auteur, en quelques situations bien amenées, a su en faire un être vivant et pas un héros inaccessible. L’héroïne, elle, est une tête de mule un tantinet naïve (donc pas une chochote sans personnalité).
J’ai vraiment eu une bonne surprise avec ce global manga italien car, oui, on fait des mangas de l’autre côté des Alpes et s’ils sont tous comme celui-ci, alors il faudra penser à jeter un coup d’œil plus attentif à leur production. C’est ce que font d’ailleurs les éditions H2T maintenant dans le catalogue de Pika Editions. Si cet éditeur vous intéresse, vous pouvez aussi trouver à Quartier libre deux autres de ses séries : Scarlet soul et Euterpe, respectivement italienne et française.




Publié le 21 octobre 2020