Fête de la Science 2017 : Spectacle dansé : INTRA

Autour du thème de l'anatomie, la chorégraphe Anan Atoyama recherche une conscience nouvelle du fonctionnement du corps et de notre existence.



Anan Atoyama
Anan Atoyama est née à Fukuoka, au Japon. Après une enfance et une adolescence bercées par la danse classique, elle quitte l’archipel pour entreprendre des études de psychologie aux Etats-Unis. C’est au cours de ces années qu’elle découvre la richesse de la danse moderne et, à nouveau happée par le mouvement, elle s’installe à New York durant trois ans. Elle y étudie les courants de Martha Graham, Trisha Brown et Merce Cunnigham et participe à divers projets chorégraphiques.

Anan Atoyama travaille en 2004 pour une création du Theater der Klänge en Allemagne, avant de s’engager pour deux ans comme chorégraphe et professeur de danse aux Conservatoires Régionaux de Musique et de Danse de Mahdia et de Monastir (Tunisie). Durant ces deux années, elle enseigne aussi à l’école des sourds et muets ATAS de Madhia. En 2007, de retour dans son pays natal, elle participe au “Toyota Choregraphy Awards” en tant qu’interprète. Cette même année, elle présente son solo “Dai-Chi” lors du festival de danse “Dance Hakushu” organisé par Min Tanaka, le fameux danseur Buto.
En 2008, la jeune chorégraphe s'installe à Lyon et commence à travailler pour AToU. En parallèle de ses créations, Anan assure également d’autres projets internationaux. En 2009, elle crée une pièce expérimentale avec des artistes et des habitants de Chiuda Dario, au Nicaragua. En 2010, elle est invitée en Italie par Manifatture Knos dans le cadre d’une résidence artistique, ainsi qu’en Pologne par le festival Lodz pour y mener un atelier pendant une semaine.

En 2012, elle collabore en tant que danseuse au concert de Keiji Haino, musicien expérimental, dans le cadre d’A Vaux Jazz. Cette même année, elle chorégraphie pour les villes de Sainte Foy-lès-Lyon et Vaulx-en-Velin le Défilé de la Biennale de la Danse de Lyon alors que AToU est choisie pour devenir compagnie résidente au Centre Charlie Chaplin.

Dès lors, Anan partage son énergie entre ses ateliers auprès de la population vaudaise, ses projets de collaborations avec des artistes rhone-alpins et japonais et ses créations pour AToU, dont WelCOME en 2012, SHiNMu en 2013, Mille Oasis en 2014, Love Me Softly / Kill Me Tender en 2016 et Hidden Body en 2017.

Maxime Cella


Après sa formation à l’école privée de la Scène sur Saône (école parrainée par Jean Pierre Bacri et Agnès Jaoui) et l’E.N.S.A.T.T (Ecole Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre), Maxime Cella crée la compagnie Golem Makers lors
de la création «Exil Byron’s stances». Il travaille également avec le Quatuor Debussy sur la mise en scène d’un opéra pour enfant avec choeur d’enfants.

Plus tard il intègre le centre dramatique national pour la jeunesse «Théâtre Nouvelle Génération» sur le spectacle «Jojo au Bord du Monde» mise en scène par Nino d’Introna. Dans le même temps sa compagnie Golem Makers s’associe avec la ville de Montréal et la compagnie du Théâtre du Frèt avec laquelle il joue «Les larmes de l’aveugle» de René de Obaldia. Par la suite il travaillera de nouveau avec Nino D’Introna sur un texte de Lise Martin intitulé «Terre». Sur la même période il travaille avec Yves Benitah et la compagnie Acte Public sur le spectacle No(s) jeune(s) un regard (in)certain, que Hadda DJabert sur le spectacle “Incas hier Péruvien aujourd’hui, puis “au fil de l’eau, Maiakovski un poète sans concession”

Publié le 6 décembre 2017